Le chemin vers Saint Jacques de Compostelle est un long périple, et nombre de marcheurs traversant le Lot ont déjà des kilomètres dans les semelles. Si vous arrivez à Figeac par le GR65 après être partis du Puy-en-Velay sur la via podiensis, vous aurez déjà cheminé à travers la Haute-Loire, la Lozère et l’Aveyron, avant d’entrer dans le Lot au niveau de la très belle Croix des Trois Evêchés. Ici à la croix, l’Aveyron et le Cantal rencontrent le Lot, pour un dernier panorama sur les sommets du nord avant de continuer en pays lotois. C’est le point de bascule entre les montagnes du massif central auvergnat et les grands causses ensoleillés de l’Occitanie – un lieu chargé d’histoire et une étape symbolique pour le marcheur !
Arrivé à Figeac, vous avez déjà parcouru 250 kilomètres depuis le départ du Puy-en-Velay, et vous vous retrouvez à la croisée des chemins entre trois voies. Choisirez-vous de continuer sur le GR65, de longer la rivière par la belle variante du Célé, ou de poursuivre sur la voie de Rocamadour ? Toutes sont belles, mais le GR6 ou Voie de Rocamadour a la beauté des sentiers moins fréquentés.
Puisque la plupart des pèlerins continuent sur les deux autres chemins, la voie de Rocamadour se montre plus secrète et inédite, tout en restant un vrai chemin de randonnée jacquaire, bien balisé, desservi par les sociétés spécialisées dans le transport de bagages, et abritant de nombreux gîtes d’étape. L’ambiance de Saint Jacques, mais version intimiste : c’est ce que nous propose le GR6 !
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