Notre randonnée sur le Chemin d'Amadour

La vraie surprise de ce parcours se trouve ici : la vallée de l’Ouysse. Cette vallée est comme un écrin caché. Nous avons croisé très peu de monde. Au fil du temps, on se rend compte qu’on ne parle plus, on profite simplement du calme, on observe et on savoure la beauté des lieux, en particulier la couleur de l’eau, si claire !

En chemin, on croise également le moulin fortifié de Cougnaguet, qui peut se visiter. Il n’est pas toujours ouvert, alors renseignez-vous à l’avance.

La définition de « finir en beauté » pour nous. Il règne une atmosphère particulière dans ce village. On croise beaucoup de pèlerins, qu’ils viennent du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ou du Chemin d’Amadour. On ressent une dimension presque sacrée du lieu, apaisante d’une certaine manière. Nous ne sommes pas particulièrement croyants, mais on se sent presque comme chez nous.
On arpente les petites rues pavées, montant petit à petit jusqu’au sanctuaire Notre Dame de Rocamadour.

On se prend au jeu, cherchant cette personne que nous avons suivie tout au long du parcours, jusqu’à pouvoir nous recueillir auprès d’Amadour.

Ce tronçon a été un vrai émerveillement, avec des paysages variés et cette excitation de retrouver Amadour et Rocamadour. On a eu un vrai coup de coeur pour la Vallée de l’Ouysse, et son calme. Comme nous le disions plus tôt, nous ne sommes pas particulièrement croyants ni proches de la religion (au sens global, quelle qu’elle soit). Mais ce type de pèlerinage est une façon de se retrouver, de s’émerveiller des jolies choses, des choses simples. C’est aussi l’occasion de faire de belles rencontres, souvent éphémères mais inoubliables. Comme le disent souvent les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, il y a un « avant » et un « après » dans ce genre de pèlerinage, qu’il soit fait en entier ou seulement en partie.