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Le sentier des truffes

Culturel, Itinéraire d'interprétation, Promenades et Randonnées (PR) à Lalbenque
10.8 km
Pédestre
3h
Facile
  • Ce circuit au départ de Lalbenque, “capitale de la truffe”, vous fera découvrir des gariottes et des caselles bien conservées, des châteaux et la fontaine de La Rouquette.
    - Découvrez le patrimoine de ce circuit sur l’Appli « Circuits Lot & Dordogne » et sur les panneaux qui équipent le parcours avec un QR code et une fiche téléchargeable sur : www.parc-causses-du-quercy.fr
    - Difficultés particulières : pour voir le dolmen de Peyrelevade, faire un aller-retour de 200 m sur "le chemin de la...
    Ce circuit au départ de Lalbenque, “capitale de la truffe”, vous fera découvrir des gariottes et des caselles bien conservées, des châteaux et la fontaine de La Rouquette.
    - Découvrez le patrimoine de ce circuit sur l’Appli « Circuits Lot & Dordogne » et sur les panneaux qui équipent le parcours avec un QR code et une fiche téléchargeable sur : www.parc-causses-du-quercy.fr
    - Difficultés particulières : pour voir le dolmen de Peyrelevade, faire un aller-retour de 200 m sur "le chemin de la pierre levée" avant de continuer tout droit au croisement.
Points d'intérêt
1 Rue du Marché aux Truffes
Au sud du Parc naturel régional des Causses du Quercy, Lalbenque, avec 1700 habitants, est le principal centre de production de la ​truffe noire du Quercy.

Le marché aux truffes de Lalbenque, est le plus important du sud-ouest et a récemment été classé Site Remarquable du Goût. Il se tient au cœur du village chaque mardi après-midi de décembre à mars.

Au début du 19e s, l’exode rural a conduit à une diminution progressive de la production locale, ainsi qu’à la disparition des paysages typiques par embroussaillement des parcelles truffières.

Mais depuis quelques années, trufficulteurs, organismes de recherche, associations et collectivités se mobilisent pour relancer la production et la promotion de la truffe.
Ils ont engendré la replantation, l'entretien régulier des chênes truffiers, et créer  des animations et une commercialisation de la truffe sur les marchés et dans la restauration.
panier truffes.jpg marché02.jpg marché truff2.JPG truffe 006.jpg photo principale.jpg
2 Dolmen de Peyrelevade
La truffe est un champignon, soit la fructification souterraine d'un mycélium,  qui nait dans les racines d'un chêne pubescent ou chêne vert, pour mieux s'en détacher plus tard. L'espèce noble est appelée ​tuber melanosporum

Ce dolmen, maintenant privé, a été construit entre 3500 et 2400 ans avant notre ère. Il est constitué d'une "table" posée sur des pierres verticales.  Malheureusement, un de ses soutiens a cédé au fil des ans.
 
Les dolmens étaient destinés à abriter des sépultures collectives. À l'origine, ils  étaient  recouverts et protégés par un ensemble de pierres et de terre nommé "tumulus".
L'étude des outils et des parures découverts sur place témoigne de civilisations pratiquant l'agriculture et l'élevage.

L'érosion, les fouilles peu méthodiques et le chapardage des pierres du tumulus qui le protégeaient, ont contribué à détériorer les dolmens.

Aujourd'hui Lalbenque compte 4 dolmens. On en trouve  plus de 1000  en ​Quercy et Rouergue. Les dolmens sont également appelés peyrelevada, terme qui signifie « pierre levée » en occitan.
dolmen.jpg
3 La truffière de Bournel
Le chemin est bordé de truffières traditionnelles. Ce sont des chênes entourés de zones plus ou moins apparentes, sans herbe, appelées "des brûlés".

Souvent situées dans un environnement peu favorable, elles souffrent d'un manque d'entretien et leur production est faible, voire inexistante.
Ici, vous pouvez en observer une bien entretenue, avec un sol  nettoyé et les brûlés très visibles.
 
Après avoir longé quelques truffières traditionnelles, voici une dépression dans laquelle une couche argileuse permet de retenir l'eau du "lac".
Ce dernier est alimenté par le ruissellement des eaux de pluie et l'exutoire du ​ puits romain, situé plus en amont.
Ce puits à niveau constant de  2 m de profondeur, est la  résurgence d'une rivière souterraine. Un escalier permettait d'aller puiser l'eau toujours fraiche.
puits escalier.JPG truffiere bournel.JPG bournel2.JPG
4 La Cazelle de Nouel
Les cabanes en pierre sèche étaient généralement utilisées comme abris par les bergers. On les appelle caselles lorsqu'elles se dressent isolées au milieu des parcelles, ou gariottes quand elles s'appuient sur un muret. Leur toiture en cône, cloche ou pyramide est faite d'une double peau de lauzes calcaires empilées et calées les unes sur les autres.

Cette caselle d’une hauteur de coupole de 5,45m et d’un diamètre intérieur de 4,90m, est l’une des plus grandes du Lot dans la catégorie des abris simples.

La pierre sèche caractérise dans le Lot et ailleurs plusieurs types de constructions : les cabanes, mais aussi les murs, puits, fours à pain, escaliers…Sur les terres à affleurements rocheux, les paysans se sont débarrassés des pierres qui entravaient les cultures et les ont progressivement rassemblées. Les pierres ramassées sont simplement empilées et calées sans mortier. La plupart de ces cabanes datent du début du 20e s. Celle-ci a été restaurée en 2012 et se distingue par la forme particulièrement pointue de sa toiture, caractéristique des environs de Lalbenque.
Cazelle de Nouel à Lalbenque © Lot Tourisme - C. Novello.jpg
5 La combe et le château de Cieurac
Paysage typique du causse, les combes sont de petites vallées devenues "sèches" suite à la disparition d'une ancienne rivière coulant dans le calcaire du causse.
Elles offrent un sol limoneux, profond et propice au développement de l'agriculture.
Ces valons sont destinés aux cultures traditionnelles. On n'y trouve pratiquement pas de truffières.

Parcelles labourées ou enherbées, petites grangettes en pierre et chemins creux composent un paysage "jardiné",  à l'opposé de celui plus aride des causses.
Sur la crête, le château renaissance de Cieurac détache sa fière silhouette. Entièrement restauré,  il est  maintenant ouvert au public.

Il fut racheté aux anglais par les consuls de Cahors en 1358 puis passa entre les mains de plusieurs seigneuries avant d'être pillé pendant la Révolution.  Le château,  ainsi que son moulin à vent,  sont  classés monuments historiques  depuis 1937.
halte 12 Lalbenque combe Cieurac 2bis.jpg
6 La fontaine de la Rouquette
L'eau, bien que rare sur le causse, peut aussi servir modérément à l'arrosage des chênes truffiers en complément des pluies naturelles. Selon l'adage des trufficulteurs locaux : "Un été sans pluie donne un hiver sans truffes" Cette fontaine creusée dans la roche, est alimentée par une source perchée qui sort du rocher calcaire la dominant.
 
Située au-dessus de Pauliac, cette source était aussi utilisée pour l'approvisionnement du hameau en cas de sécheresse. Ces fontaines sont donc des éléments clés du paysage caussenard. Ils sont des pôles importants de biodiversité, de patrimoine culturel et d'aménagements vitaux pour les hommes et les animaux.

L’adduction d’eau potable dans les années cinquante, a considérablement changé les choses, et provoqué, l’abandon de ces points d’eau.

Aujourd'hui, la fontaine se détériore progressivement par manque d'entretien et d'utilisation.
halte 13 Cieurac La Rouquette 3bis.jpg
7 Château de Pauliac à Cieurac
La truffe, grâce à son parfum et à son goût unique, demeure un des fleurons de la gastronomie française. Un plat truffé doit contenir 12 à 20 grammes de truffes par personne.
Le château de Pauliac date du 12e siècle. Il est doté d'une tour carrée, et le bâtiment est entouré de beaux arbres et de buis taillés qui viennent adoucir son aspect massif.

À la Révolution il est vendu comme bien national puis passe entre les mains de plusieurs familles. Les propriétaires actuels, la famille Abadie, a entrepris des travaux de restauration.
Le château de Pauliac se compose d'un rez-de-chaussée réservé depuis longtemps au cellier et aux écuries, et de deux étages d'habitation constitués de vastes pièces sans richesse particulière, hormis quelques cheminées.

Les murs extérieurs sont d'une épaisseur de 1,50 m.

Excepté quelques fenêtres Renaissance, dont certaines ont d'ailleurs été bouchées, les ouvertures y sont rares.
halte 14 Château de Pauliacbis.jpg
8 La truffière des Ginestes
Cette jeune plantation de 2008 est composée de chênes pubescents et de chênes verts, plantés en alternance et espacés de 6 à 8 mètres. Leurs racines sont mycorhisées, c'est à dire inoculées de pores de truffes. Cette plantation est située sur une butte de terre, sur une ancienne parcelle cultivée. Elle est le signe du renouveau de la trufficulture moderne et rationnelle.

Une clôture empêche les sangliers et les chevreuils de l'endommager. 
Afin  d’améliorer la production de truffes, des aides financières sont accordées aux propriétaires. Le Conseil Général du Lot aide à la rénovation d'anciennes plantations, à l'arrachage si besoin, et à la plantation.
Le Conseil Régional Midi-Pyrénées aide pour les investissements liés à la plantation d’arbres truffiers.
Par ailleurs, localement, le Syndicat des trufficulteurs de la région de Lalbenque ne cesse d’encourager les propriétaires à planter des chênes truffiers.
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