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Points d'intérêt
1Belvédère du Mont Saint-Cyr
2Château Haute-Serre
3Château de Cieurac
4Cazelle de Nouel
5Eglise Saint-Quirin
6Le Chemin des Puits
7Château d’Aujols
8Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste d’Aujols
9Lavoirs papillon d’Aujols
1Belvédère du Mont Saint-Cyr
Dominant Cahors au Sud-Est du méandre, le Mont Saint-Cyr est un massif de causse calcaire bordé de vallées sèches appelées combes et dont la frange nord descend en pente raide vers le Lot par ce qu'on appelle une cévenne. La partie la plus haute est aménagée en belvédère.
En raison de son intérêt écologique, paysager et patrimonial, le site du Mont Saint-Cyr est en cours de classement comme Espace Naturel Sensible.
Du haut du belvédère on a une vue exceptionnelle sur la vallée. On comprend que la ville de Cahors, ceinturée par la boucle du Lot, est bipartite : le côté Est, aux rues resserrées autour de la cathédrale, correspond à la ville médiévale ; au delà de la ligne verte du boulevard Gambetta, la partie Ouest, complétée par le pont Valentré, est beaucoup plus aérée : c'est la ville du 19e s.
Au delà de Cahors, on aperçoit le château de Mercuès, ancienne résidence épiscopale, et les carrières de pierre de Crayssac.
2Château Haute-Serre
Grâce à la passion et au travail acharné d'une famille de vignerons, le Chateau Haute-Serre est devenu un vignoble emblématique du cépage Malbec. Dans le décor exceptionnel des chais en pierre, entre barriques et art moderne, on découvre la noblesse de ce vignoble et de ses vins.
Visitez la cave en suivant les différentes étapes de l’élaboration d’un grand vin : chai de vinification, élevage en foudres et en barriques, mise en bouteilles, stockage.
Dès le Moyen Age, les vignes de Haute-Serre prennent racine sur les coteaux argilo-calcaires de Cieurac. Ce vignoble a traversé les siècles et acquis à la fin du 19e s. une belle notoriété. Malheureusement, peu de temps après, le Phylloxera ravagea toutes les vignes du Château. La nature repris alors ses droits sur ces parcelles abandonnées. En 1970, Georges Vigouroux entreprit de réhabilité le château et de replanter des vignes de cépage malbec. Aujourd’hui elles produisent un vin de Cahors redevenu une référence.
Le château de Cieurac a été édifié vers 1500 par la famille de Cardaillac, vieille lignée du Quercy. Cantonné à ses extrémités par des bâtiments des 13e et 14e siècles, le corps de logis ouvre sur une cour d’honneur enclos de murs fortifiés. L’architecture du corps principal annonce l’apparition de la première Renaissance française en Quercy.
En 1944, La division SS « Das Reich » met le feu à l’édifice qui avait été occupé par les maquisards, faisant disparaître ainsi les planchers classés Monument historique en 1938.
Le logis comprenait deux étages avant que Richelieu, en raison de l’engagement religieux de ses seigneurs, ne le fasse araser d’un niveau. Le Château subit ensuite le pillage révolutionnaire et est vendu comme bien national. Il est rapidement laissé à l’abandon. Réduit à l’état de ruine par l’incendie des SS, il est restauré par ses nouveaux propriétaires à partir de 1974. L’intérieur dévoile le plus étonnant escalier en vis du Quercy dont le plafond des marches est une véritable dentelle géométrique ciselée dans la pierre.
4Cazelle de Nouel
Les cabanes en pierre sèche étaient généralement utilisées comme abris par les bergers. On les appelle caselles lorsqu'elles se dressent isolées au milieu des parcelles, ou gariottes quand elles s'appuient sur un muret. Leur toiture en cône, cloche ou pyramide est faite d'une double peau de lauzes calcaires empilées et calées les unes sur les autres.
Cette caselle d’une hauteur de coupole de 5,45m et d’un diamètre intérieur de 4,90m, est l’une des plus grandes du Lot dans la catégorie des abris simples.
La pierre sèche caractérise dans le Lot et ailleurs plusieurs types de constructions : les cabanes, mais aussi les murs, puits, fours à pain, escaliers…Sur les terres à affleurements rocheux, les paysans se sont débarrassés des pierres qui entravaient les cultures et les ont progressivement rassemblées. Les pierres ramassées sont simplement empilées et calées sans mortier. La plupart de ces cabanes datent du début du 20e s. Celle-ci a été restaurée en 2012 et se distingue par la forme particulièrement pointue de sa toiture, caractéristique des environs de Lalbenque.
5Eglise Saint-Quirin
L'église Saint-Quirin fut entièrement reconstruite en style gothique à la fin du XVe siècle. Elle se compose d’une large nef cantonnée de six chapelles voûtées d’ogives, et d’un chœur pentagonal épaulé par des contreforts. L’édifice fortifié est doté d'une crypte et renferme depuis la Révolution un remarquable retable et des boiseries du XVIIe siècle provenant du couvent des Chartreux de Cahors.
Trouvez une représentation de saint Quirin dans l’église. Tribun de légion au IIe siècle, il fut chargé de garder le pape Alexandre Ier emprisonné à Rome. Converti par son captif, il fut martyrisé et décapité.
Un passage appelé communément "couloir des moines", logé entre deux chapelles, permettait l’accès dans l’église aux religieux depuis les bâtiments monastiques. Les rares sculptures de la fin du XVe siècle sont essentiellement cantonnées aux décors des culs-de-lampe du chœur, sur lesquels sont représentés les symboles des quatre évangélistes, et à ceux des chapelles latérales. Les motifs de ces derniers sont, soit des visages d’hommes, soit le titulus IHS signifiant « Jésus Sauveur des Hommes », soit des animaux, soit encore des écus sur lesquels devaient être peintes les armes de quelques seigneurs bienfaiteurs de l’église.
6Le Chemin des Puits
Le chemin est jalonné d’une succession de 13 puits construits après la Révolution et couverts de grandes dalles. Chaque puits, d’une profondeur moyenne de 3 mètres, est taillé dans le rocher et indépendant de son voisin. Les puits ne sont pas alimentés par une nappe d’eau mais par diverses résurgences. Ils alimentaient les villageois en eau jusque dans les années 1950.
En 1988, un artisan maçon du village remet chacun de ces puits en état. De formes variées, les puits du Lot s'apparentent généralement à de petits édifices bâtis en pierre. Carrés ou ronds, ils peuvent être surmontés d'un portique à poulie, couverts et fermés d’une grille horizontale ou d’une porte. Ils ont joué un rôle capital dans la fixation de l'habitat, l'établissement des communautés villageoises et la structuration des terroirs.
7Château d’Aujols
Situées sur un pech du causse de Lalbenque, les ruines de l’ancien repaire médiéval témoignent encore de la puissance des seigneurs d'Aujols, les Cardaillac. Il ne subsiste pourtant de cet édifice du 13e s. que quelques murs, dont un, percé d'une porte et d’une série de fenêtres, est couronné de créneaux.
Il y aurait eu à l’origine sur le site d’Aujols un prieuré dépendant du chapitre de Cahors construit près de l’église Saint-Jean-Baptiste. Il semble que cet édifice, en grande partie reconstruit au 19e s., ait été contigu au château des Cardaillac. La famille conserve la seigneurie jusqu’au 16e s. Le château d’Aujols est ensuite progressivement abandonné et laissé à l'état de ruine à partir du 18e s.
8Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste d’Aujols
Située à proximité des vestiges du château, l’église paroissiale d’Aujols largement remaniée au 19e s., conserve néanmoins des éléments romans. La travée supportant la tour est la partie la plus ancienne de l’église : elle peut être datée de la fin du 12e s. ou du début du 13e s.
Comme de nombreuses églises du Lot, l’édifice a été agrandi au 19e s. Une nouvelle façade a été construite à l’Ouest et la tour élevée sur 2 niveaux. Les vitraux sont signés de Gibert, à Montauban. L’édifice conserve un monument funéraire des environs de 1500, probablement remonté.
9Lavoirs papillon d’Aujols
Les “lavoirs papillons” avec leurs pierres à laver disposées en V sont une spécificité rare de la région de Limogne. A Aujols, les 20 pierres s’organisent autour du lac alimenté par la pluie. Le bourg s’est développé au 19e s. autour de ce monumental lavoir, délaissant le centre médiéval construit autour de l’église.
Après avoir trempé le linge dans le lac, les lavandières s'agenouillaient devant les dalles pour le frotter puis le battre.
En 1870 le lac a été agrandi. Les lavoirs ont été restaurés en 2003 avec la pierre du pays. On peut apercevoir l’ancien lavoir en période de sécheresse. L'adduction publique en eau potable dans les années 1950 a accompagné le repeuplement progressif des campagnes, tout en suscitant l'abandon progressif des lavoirs et fontaines, lieux de convivialité du village. Ainsi pendant longtemps, même si les lessives se faisaient à la maison, le linge était encore rincé au lavoir.