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Points d'intérêt
1Place de la Libération
2Jardin de la Sorcière et du Dragon
3Palais de Via
4Hôpital de Grossia
5Jardin du Passeur
6Eglise Saint-Barthélémy
7Palais Duèze
1Place de la Libération
Ancienne place des changeurs de monnaies au 13e s., elle devient ensuite successivement place de la Leigne (le bois) puis place des Petits-Mazels ou des Petites-Boucheries, enfin place de la Libération après la Seconde Guerre mondiale. Elle a été réhabilitée en 2011.
Située dans la partie médiane de la ville médiévale, la place est entourée de maisons révélant différentes époques de l'histoire de la ville : au nord, au débouché de la rue du Château-du-Roi, une maison révèle des traces de baies du 12e s. (pharmacie) ; au sud, la maison du notaire Delsel comprend un portail baroque daté de 1642 ; à l'est des arcades de boutique médiévales et l'ancien palais de justice néo-classique ; à l'ouest enfin des façades réalignées au 19e s.
2Jardin de la Sorcière et du Dragon
Abrité derrière sa palissade d'osier tressé, ce jardin clos est composé de plantes liées à la sorcellerie. Une amibe noire, symbole du mal, est dessinée au sol, cernée de graviers blancs. Autour, les parterres débordent de végétaux maléfiques : l'herbe aux gueux, l’ail des ours…sont autant de noms évocateurs propices à réveiller l’imagination.
L'étymologie du mot « balai » viendrait du celte « balan » qui désigne le genêt dont les rameaux sont utilisés pour confectionner des balais...de sorcière !
Ce jardin clos consacré à la sorcellerie nous rappelle que si certaines plantes soignent, d’autres sont toxiques. Les femmes connaissant leurs usages pouvaient vite devenir, au regard des autres, des sorcières potentielles.
Les gants de Notre Dame désignent la digitale pourpre, dangereuse pour le cœur, l'herbe aux gueux n'est autre que la clématite sauvage au pouvoir violemment irritant. La mandragore dont la racine est si proche de la forme humaine était, disait-on, constituée de la terre dont fut pétri le 1er homme, on lui prêtait des pouvoirs surnaturels sur le corps et l'esprit.
Construit au 13e s. par Arnaud des Prez, condamné pour hérésie vers 1232, le château devient propriété épiscopale avant d'être cédé en 1326 à Pierre de Via, neveu du Pape Jean XXII, qui le fait reconstruire. Au 15e s. il accueille le sénéchal du Quercy et est transformé en prison après la Révolution.
Demeure d'agrément et symbole de richesse, le palais n'est pas tourné vers la Grand Rue mais s'ouvre au contraire sur la vallée du Lot.
Le monument, de dimensions exceptionnelles, se compose de deux entités bien différentes. D’une part, les vestiges du palais de Via du 14e s. avec son donjon de grès et sa longue façade longeant la rue de-Via. D'autre part la prison néo-classique a été rajoutée dans la première moitié du 19e s. le long de la rue du Château-du-Roi. Le site a servi de maison d'arrêt jusqu'en 2012 : c'était l'une des plus vieilles prisons de France.
4Hôpital de Grossia
L'hôpital fut fondé vers 1278 par Guillaumette Gros, en application du testament de son défunt mari, un riche bourgeois du nom de Géraud Gros. Il y avait alors au moins 5 hôpitaux dans la cité. Deux d'entre eux, bâtis hors les murs, étaient réservés aux lépreux : on les appelait maladreries.
La façade de 17 m de long unifie en fait trois maisons différentes et enjambe une ruelle. Une remarquable fenêtre gothique, en grès de Figeac, est encore visible en façade : sa partie haute, protégée du ruissellement par une corniche appelée archivolte, est constituée de nervures de pierre soigneusement sculptées, qui étaient comblées à l'origine par un vitrage. Le bas de la fenêtre, de part et d'autre du trumeau, était grand ouvert dans la journée et fermé la nuit par des volets intérieurs.
5Jardin du Passeur
Ce jardin construit comme un trait d’union entre la ville haute et la ville basse, tire profit du dénivelé grâce à 4 terrasses successives qui constituent 4 véritables jardins traités de manière éco-responsable. De haut en bas, on découvre : le petit clos de l’amour courtois, le damier des gentes dames, le préau de la fontaine, et le berceau des courtilliers.
Plus de 400 plantes peuvent éliminer les polluants organiques et les métaux lourds contenus dans le sol, à une seule condition…il leur faut du temps.
Ce parc permet de passer de la ville haute aux berges du Lot. Ouvert au public en 2006, il a été aménagé sur l’ancienne friche du talus dit des Mobiles. L’objectif était de créer sur ce terrain difficile un parc contemporain s’intégrant dans un environnement médiéval, au pied de l’église Saint Barthélémy. Depuis le petit clos de l’amour courtois, on rejoint le damier des gentes dames et sa collection de rosiers anciens. Le préau de la fontaine et le berceau des courtilliers offrent leur fraîcheur et leur ombrage aux promeneurs.
A l'emplacement de l'ancienne église paroissiale Saint-Etienne-des-Soubirous, dans laquelle il avait été baptisé en 1244, le pape Jean XXII, alias Jacques Duèze, fait reconstruire l'église Saint-Barthélémy à partir de 1316. En 1644 elle devient l'église du grand séminaire bâti à proximité.
Le mobilier comprend des tableaux des 17e et 18e s. ainsi qu'une chaire à prêcher, commandée en 1663 au menuisier cadurcien Bertrand Rouzières.
Cette grande église du quartier des Soubirous a été orientée vers le nord en raison des contraintes topographiques. C'est un édifice de style gothique méridional, caractérisé notamment par l'absence d'arc-boutants extérieurs, remplacés par des contreforts. La large nef voûtée en croisée d'ogives est bordée de 7 chapelles. Un imposant clocher-porche à trois rangées superposées de fenêtres en arc brisé flanque l'angle sud-est de l'édifice.
7Palais Duèze
Construit autour de 1300 pour Pierre Duèze, frère du pape cadurcien Jean XXII, cet imposant palais du quartier des Soubirous comprenait 4 corps de bâtiments dominés par une tour. Comme en Italie au même moment, la hauteur de la tour symbolisait l'importance du propriétaire.
Le plus grand palais de Cahors fut très peu habité par son propriétaire et, dès 1408, il servit de carrière de pierre aux consuls de Cahors pour réparer le pont Vieux !
Le commanditaire du palais fut comblé d'honneurs : consul de Cahors en 1313-1314, il fut anobli par le roi en 1316, puis reçut 2 ans plus tard la seigneurie de Puylagarde. Après l'accession de son frère au pontificat, il figure parmi les chevaliers du pape et meurt en 1326 à Avignon. En 1332, son fils obtient du roi de pouvoir s'en désaisir au profit de l'Eglise pour rejoindre sa seigneurie de Caraman. Le palais devient alors possession religieuse, avant son démantèlement au début du 15e s.