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Points d'intérêt
1Boulevard Gambetta
2Maison Renaissance de la rue Bergougnoux
3Maison du 52, rue de Lastié
4Eglise Saint-Urcisse
5Maison 62-68 rue St-Urcisse
6Archidiaconé
7Le Courtil des Moines
8L'herbularius
9Maison du 42, rue Daurade
10Hortus des Dames
11Maison du 12, rue Daurade
12Cathédrale Saint-Etienne
13Maison du Patrimoine
1Boulevard Gambetta
Le boulevard a été aménagé au 19e s. à l'emplacement des anciens fossés de la première muraille de Cahors, comblés dès le 18e s. Il devient alors le principal axe de la ville, le long duquel se déroulent les grands bâtiments publics mais aussi les commerces, cafés et restaurants. Il est bordé de terrasses typiquement méridionales. Au sud, il se prolonge par le pont Louis-Philippe.
En 1843, le Conseil Municipal impose l’aménagement de terrasses pour rompre la monotonie des toitures des « murettes », les boutiques qui longeaient le boulevard.
Parmi les bâtiments qui bordent le boulevard on trouve du nord au sud : l'ancien lycée de jeunes filles réalisé en 1889, le palais de justice construit en 1865 dans le style néo-classique, l'Hôtel de Ville modernisé en 1847, la bibliothèque achevée en 1907 et le théâtre à l'italienne de 1835. Complétés par la statue de Léon Gambetta ouvrant sur les Allées Fénelon, ces bâtiments contribuent à mettre en avant une mise en scène de l'espace public, au service d’un nouvel urbanisme.
2Maison Renaissance de la rue Bergougnoux
La façade du 13e siècle a été complétée vers 1500 par deux grandes fenêtres à croisée ornées de torsades et de bâtons écotés. Quelques décennies plus tard sont venues s'ajouter deux rares baies de la Renaissance, avec un décor sculpté foisonnant.
Le visiteur curieux ne trouvera dans les rues de Cahors que deux façades marquées par le style de la Renaissance : l'Archidiaconé et la maison de la rue du Docteur-Bergougnoux. Cette dernière a reçu vers 1530 deux remarquables fenêtres décorées dans le style de la première Renaissance française : candélabres, arabesques, rinceaux de feuillages et putti y sont à l'honneur. Ces baies ont fait récemment l'objet d'une restauration soignée.
3Maison du 52, rue de Lastié
Majoritairement construite en brique, cette grande maison de la fin du 13e siècle appartenait à une riche famille, comme en témoignent de nombreux éléments d'architecture.
La façade sur rue, majoritairement bâtie en brique, occupe une large parcelle. Outre deux arcades de boutique, le rez-de-chaussée ouvre par une porte cochère conduisant dans l'une des deux cours intérieures de la demeure. Dans cette cour pavée de galets se trouvent les restes d'un grand escalier (degré) conduisant à l'étage noble. L'autre particularité de la façade est de posséder au second étage la trace du seul exemple connu à Cahors de fenêtres à remplage surmontées d'un gâble triangulaire.
4Eglise Saint-Urcisse
L'église paroissiale Saint-Urcisse, très ancienne fondation, date pour l'essentiel des 12e, 13e et 14e s. Sa façade possède une grande rose et un portail à voussure d'où se détache une statue de Vierge à l'Enfant en partie remaniée.
Ancienne possession des chanoines, c’est la seule église romane de Cahors qui a conservé des chapiteaux historiés en bon état, notamment une Crucifixion, une Vierge en majesté, un baptème du Christ et un Péché originel. Proche du Lot, elle est bâtie sur des pieux en bois, ce qui explique sa fragilité ayant conduit en 1968 à la démolition du clocher qui menacait de s’effondrer.
5Maison 62-68 rue St-Urcisse
Cette maison du 13e siècle a été plusieurs fois remaniée puis restaurée avec soin. L'arcade de boutique de droite a été transformée en vestibule ouvert.
Fruit de modifications à plusieurs époques, cette maison comprend deux arcades de boutique médiévales encadrant une porte. La partie gauche de l'étage reçoit deux fenêtres géminées tandis que la partie droite a été modifiée par une surélévation en pans de bois surmontée d'une galerie de soleilhos. Les soleilhos sont des espaces de séchage situés sous les combles.
6Archidiaconé
L'hôtel a été aménagé et décoré, en conservant quelques vestiges de constructions antérieures, pour l’archidiacre Gilibert de Massaut, grand dignitaire du diocèse, dans les années 1520-1543. Le décor italianisant de la première Renaissance vient moderniser l'aspect médiéval de la plupart des constructions du quartier.
En regardant de près le décor sculpté on admirera les petits enfants potelés appelés « putti » qui semblent presque danser au milieu des rinceaux de feuillages et les portraits en médaillon inspirés de l’Antiquité.
La façade sur cour présente, à la manière du château d'Azay-le-Rideau, une concentration du décor sculpté sur la travée de l'escalier central : rinceaux de feuillages, putti, candélabres, arabesques et médaillons y sont à l'honneur. L'escalier est un modèle hybride entre la vis de tradition médiévale et l'escalier rampe sur rampe, dont l'usage devient systématique à l'époque classique.
7Le Courtil des Moines
Dans une cour intérieure, face à l’archidiaconé Saint-Jean qui offre au regard son élégant décor 1ère Renaissance française, s’ouvre le courtil des moines. Ce potager est l’héritier des « hortus » médiévaux où l’on cultivait, dans des plessis de châtaigniers tressés, les légumes les plus fréquemment consommés au Moyen Age.
Outre ses qualités nutritives et médicinales l'ortie est surtout célèbre pour son pouvoir urticant : ses poils contiennent de l’acide formique, le même venin que celui des fourmis !
Les jardins potagers médiévaux, se sont d’abord développés dans les monastères où ils avaient une fonction strictement vivrière.
On cultivait dans des plessis rigoureusement tracés au cordeau les plantes potagères ou potherbes, nourriture quotidienne des plus humbles. On trouve ici des légumes un peu délaissés aujourd’hui ou parfois tombés dans l’oubli : l’ortie, l’arroche (ancêtre de l’épinard), la roquette, le chou palmiste, le fenouil, les bettes, les cardes (ancêtre de l’artichaut) et des courges toujours plus étonnantes.
L'Herbularius est, parmi les jardins médiévaux, celui qui est spécialisé dans la culture des plantes médicinales, également appelées « simples ». Les plantes médicinales sont réparties dans 6 grands plessis de châtaignier selon qu'elles soignent les fièvres, les maux de ventres ou luttent contre l'empoisonnement…
Le nom des plantes renseigne sur leurs vertus supposées. La consoude est nommée ainsi car elle est cicatrisante, l'épurge est purgative et la pulmonaire soigne les poumons.
Les « simples » sont des plantes utilisées pour soigner les malades sans avoir recours aux remèdes « complexes » des apothicaires. Leur importance se mesurait à la minutie apportée à leur culture.
Une même plante pouvait guérir une multitude de maux, en utilisant les racines, bourgeons, feuilles, fruits, fleurs ou écorces.
Comme au Moyen Age, les plantes sont réparties en 6 plessis selon les différentes affections qu’elles soignent:
Le carré des purges, celui des maux féminins, celui des vulnéraires (cicatrisantes), le carré des fièvres, celui des antis venins et enfin, le carré des maux de ventre.
Cette maison du 13e s., restaurée avec goût, fait appel à la pierre pour les soubassements et à la brique pour les élévations des murs. Le rez-de-chaussée accueille l'arcade de boutique et la porte d'entrée, tandis que les étages sont éclairés par des rangées de fenêtres géminées.
Une fleur de lys, sculptée au dessus de l'arcade de boutique, fait sans doute référence à la présence dans cette maison d'agents du roi de France.
Etudiée de fond en comble par les archéologues lors de sa restauration, cette demeure polyvalente du 13e s. a conservé la plupart de ses aménagements du Moyen Âge : l'arcade de boutique a conservé son entresol et la porte d'entrée mène à une cour intérieure complétée de son grand degré (escalier). L'ensemble des 6 fenêtres géminées du premier étage et de la tour a été restitué à partir des vestiges existants.
10Hortus des Dames
Dans le quartier de la Daurade, le square Olivier de Magny est ouvert, depuis la Révolution française, à l’emplacement de l’ancien couvent des sœurs bénédictines de la Daurade.
Ce square, dédié au poète de la Renaissance Olivier de Magny, abrite 8 jardinets consacrés aux essences végétales utilisées en parfumerie. Ils sont délimités par un tressage de lattes métalliques appelé plessis.
Les 8 plessis de métal bordant les allées du parc, évoquent les 8 familles de parfums : les hespéridés aux senteurs d’agrumes, les aromates d’où émanent des effluves de sauge et de romarin, les notes fleuries aux fragrances de lilas et d’iris. La promenade se poursuit par les notes vertes dominées par la fougère, les notes fruitées, les notes épicées où la cannelle et la cardamome invitent au voyage. Enfin viennent les notes boisées et la chaleur poudrée des senteurs orientales.
Les 3 autres carrés sont dédiés aux violettes, aux menthes et aux géraniums odorants.
Située à l'angle de deux rues, cette maison à pans de bois datée de la fin du 13e s. est l'une des plus anciennes du Midi de la France.
Cette remarquable maison à pans de bois située à l'angle de deux rues possède deux particularités notables indiquant son ancienneté : tout d'abord la présence dans les étages de pièces de bois en diagonale appelées « écharpes » qui sont assemblées en demi-queue d'aronde ; d'autre part un matériau de remplissage des pans de bois, appelé hourdis, qui n'est autre que du travertin provenant de fontaines pétrifiantes. Cette maison, fort rare, a été datée de 1273-1274 par l'analyse des éléments de bois.
12Cathédrale Saint-Etienne
La fondation de l'ensemble épiscopal de Cahors est traditionnellement attribuée à l'évêque Didier au 7e s. Le maître-autel est consacré en 1119 par le Pape. La nef romane, couverte de deux coupoles, a été complétée d'un chevet et d'un massif occidental gothiques. Le tympan du portail Nord représente l'Ascension du Christ et le martyre d'Etienne. Il fait partie des grands tympans historiés romans du Sud-Ouest.
Le cloître a été rebâti au 16e s.
Au dessus du portail Nord, amusez vous à découvrir des scènes pour le moins scabreuses sur les reliefs de la frise extérieure.
De remarquables peintures à la détrempe des années 1270-1300 ornent la coupole Ouest et le revers du massif occidental. On observe dans la nef 3 aménagements liturgiques exceptionnels du 18e s. : l’orgue, la tribune des chanoines et la chaire à prêcher. A droite du déambulatoire, la chapelle profonde accueille un remarquable retable baroque dédié à la Vierge Marie. Depuis la cathédrale, on accède au cloître gothique flamboyant où est encore conservée une statue de la Vierge de l’Annonciation.
13Maison du Patrimoine
Cette maison d'angle du 13e s. siècle a reçu vers 1500 de remarquables fenêtres à croisée finement ciselées de torsades et de bâtons écotés. Ses distributions intérieures ont été transformées aux 19e s. et 20e s. Elle est un bon exemple de l'adaptation d'une maison ancienne à l'évolution des goûts et des usages, qui est l'une des caractéristiques du bâti ancien de Cahors.
La Maison du Patrimoine est le point de rendez-vous des ateliers pour enfants proposés durant les vacances, pour apprendre tout en s'amusant.