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Autour de Puy-l'Evêque

Culturel, Routier à Puy-l'Évêque
32.7 km
2h
Facile
32.7 km
Routier
2h
Facile
  • Parcourez le vignoble à la découverte des villages typiques de cette partie de la vallée du Lot et de leur patrimoine religieux.
  • Départ
    Puy-l'Évêque
  • Dénivelé
    342.26 m
  • Documentation
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Points d'intérêt
1 Bourg Castral de Puy l'Evêque
Le bourg, acquis par les évêques de Cahors en 1227, s’est développé autour d’un fort et de demeures de chevaliers situés en hauteur, à l’isthme d’un méandre du Lot. Une position stratégique autour de laquelle se sont implantés les châteaux de seigneurs dominants, qui forment par leur alignement des enceintes fortifiées. En contrebas, des quartiers d’artisans s’étendent jusqu’à la rive.

L’histoire a fait changer de nom le bourg du Puy : devenu Puy-L’Evêque lors de son acquisition par l’évêque Guillaume de Cardaillac, il fut temporairement rebaptisé Puy-Libre pendant la Révolution.

L’organisation du bourg, étagée en anneaux concentriques dans sa partie haute, reflète la forte hiérarchisation de la société médiévale. Le donjon épiscopal, analogue à la tour construite à la même période à Luzech, surplombe le château de l’Ichayrie. Le long de la rue Bovila se dressent des maison-tours médiévales, agrémentées de tours d’escalier du 15e s. Le ruisseau des Clédelles, qui forme un fossé naturel, alimentait en eau le quartier des tanneurs ainsi qu’un moulin du 17e s. Dans la basse ville, les noms de rues évoquent encore les activités pratiquées à proximité du port de la Cale, qui accueillait les gabarres.
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2 Eglise paroissiale Saint-Laurent
Erigée sur un site occupé en continu depuis la période gallo-romaine, l’église romane Saint-Laurent se distingue dans la basse vallée du Lot par un puissant clocher-mur édifié au 14e s. L’édifice est surtout connu pour son portail sculpté de la Renaissance représentant la Crucifixion.

Le retable du 18e s. installé dans la chapelle nord met en scène une statue de saint Laurent, patron de l’église, représenté avec le gril de son supplice et la palme du martyr.

Le portail nord s’orne d’un large décor consacré à la Crucifixion, dont les sculptures du 16e s. ont été très mutilées pendant les guerres de Religion. Au pied de la croix, la Vierge Marie est accompagnée de saint Jean, serrant son évangile sous le bras. De part et d’autre de la scène du calvaire sont représentés le bon et le mauvais larron, attachés par des cordes au poteau du supplice. A la droite du Christ, un ange emporte l’âme du larron repenti, dans un mouvement ascensionnel, tandis que l’âme du larron condamné est amenée par un ange plongeant vertigineusement vers l’Enfer.
20130424_Eglise d'Anglars Juillac01.jpg 20130424_Eglise d'Anglars Juillac.jpg 2013_04_24_1063_Eglise d'Anglars Juillac.jpg
3 Bélaye
Accroché sur un promontoire rocheux, Bélaye abrite les vestiges de deux châteaux médiévaux, témoignages du passé seigneurial du bourg. Les ruines d’un ancien fort sont visibles depuis la vallée, mais c’est en pénétrant dans l’enceinte du bourg que se découvrent les restes du château épiscopal, construit après l’acquisition vers 1236 de la châtellenie par les évêques de Cahors.

Implanté en haut d’une cévenne et dominant la rivière de plus de 13Om, le castrum offre depuis la place du Mercadiel un panorama exceptionnel sur la boucle de Prayssac et ses vignobles.

Le passage voûté placé sous l’actuel presbytère, qui abrite les vestiges du château épiscopal, délimite l’entrée dans le bourg médiéval de Bélaye, autrefois précédé d’un fossé. Il ne reste de la demeure des évêques, que le logis et une courtine, aux archères en forme de croix. En allant vers les ruines du second château se trouve une belle maison-tour du 13e s. à baies géminées, exemple même des maisons de chevaliers qui jouxtaient les forts. A l’extrémité ouest du bourg se trouve l’église paroissiale Saint-Aignan, construite au 14e s. sur une ligne défensive qui fermait la place forte.
© Lot Tourisme C. Novello 043_2048x1342.jpg Point de vue de Bélaye © Lot Tourisme C. Novello 017_2048x615.jpg 20130424_Eglise de Belaye.jpg
4 Eglise Saint-Pierre-ès-liens de Pescadoires
Située au cœur d’un ancien village de pêcheurs, l’église a été bâtie en grande partie au 12e s. Son apparence a évolué, par la construction en 1773 de la façade ouest et les réparations intervenues au 19e s. après l’effondrement de la voûte. Des éléments sculptés ont alors été remployés dans les contreforts.

Le prieuré fondé au 11e s., qui dépendait de l’abbaye de Moissac, a entièrement disparu. Il se composait d’un ensemble de bâtiments conventuels comprenant logis, cloître, etc.

Le chœur était autrefois couvert par une coupole sur pendentif, certainement effondrée avec la voûte en 1805. Une voûte d’arêtes a été reconstruite en 1822, et les contreforts ont été épaissis pour contrecarrer les fortes poussées horizontales. Des chapiteaux et modillons, de provenance incertaine, y ont été placés et figurent des têtes d’hommes, de monstres et d’animaux. L’ancienne abside a été transformée en sacristie et deux chapelles latérales ajoutées en 1855. Un tabernacle en marbre et bois doré du 18e s. orne l’église, ainsi que des vitraux du 19e s. provenant de l’atelier Gesta à Toulouse.
2013_04_24_1098_Eglise de Pescadoires.jpg 2013_04_24_1103_Eglise de Pescadoires.jpg
5 Château de Lacoste à Grézels
Le château de Lacoste a été édifié au 17e s. par la famille Guiscard sur les vestiges d’un petit repaire de chevaliers. Par ses aménagements il est l’illustration d’une esthétique à la fois moderne et conservatrice. Sa façade encadrée par deux pavillons et couronnée de mâchicoulis domine l’un des plus spectaculaires méandres de la basse vallée du Lot.

L’escalier monumental à volées droites, qui dessert le logis de la cave au grenier, s’ouvre sur la cour intérieure par un remarquable portail baroque à bossages et fronton brisé.

L’édifice formant un grand quadrilatère se compose d’un corps de logis principal à l’ouest, rythmé par une série de croisées à doubles traverses, et de deux pavillons qui le cantonnent au nord et au sud. Une vaste cour rectangulaire s’étend à l’est, protégée par une aile au nord dont la partie supérieure fut détruite au 19e s., et par des courtines pourvues de tours rondes aux formes encore médiévales. La muraille méridionale était à l’origine bordée d’un fossé que l’on franchissait grâce à un pont-levis placé devant le portail. Une cuisine voûtée prend place au rez-de-chaussée du logis.
Vue aérienne du château de  Grézels--Lot Tourisme-ECAV aviation-Michel Bernard.jpg
342 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 119 m
  • Altitude d'arrivée : 102 m
  • Altitude maximum : 213 m
  • Altitude minimum : 79 m
  • Dénivelé total positif : 342 m
  • Dénivelé total négatif : -359 m
  • Dénivelé positif maximum : 33 m
  • Dénivelé négatif maximum : -36 m
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