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Autour de Catus

Culturel, Routier à Catus
32.8 km
Routier
2h
Facile
  • Découvrez les villages et leur patrimoine religieux entre Causses et Bouriane
  • Départ
    Catus
  • Dénivelé
    441.71 m
  • Documentation
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Points d'intérêt
1 Village de Catus
Implanté au fond de la vallée du Vert, Catus était au Moyen Age un bourg monastique organisé en cercle autour du prieuré Saint-Jean fondé au 11e s. Autrefois protégé par un rempart et un château, le village porte aujourd’hui la marque des aménagements urbains du 19e s. : la halle occupe la place centrale, tandis que la mairie se prolonge par une large allée vers le monument aux morts.

Le château situé en surplomb du village, aujourd’hui en ruine, a servi de logis aux prieurs, puis de prison jusqu’à la Révolution. Seuls quelques murs en témoignent encore.

Au fil des ruelles, de nombreux vestiges témoignent du passé prospère de Catus. Dans l’impasse de la tour, la maison du prieur a été construite au 16e s. Face à la halle, la Maison de Sabanac se distingue par sa tour carrée du 14e s. et les restes d’une baie géminée : elle doit son nom à une famille de juristes réputés au Moyen Age. Depuis la place des Oules, la rue saint Barnabé conserve une belle série de maisons à encorbellement du 16e s., ainsi qu’une fenêtre Renaissance à décor de bois écotés. Le bourg s’est enfin largement transformé au 19e s. avec la percée de rues plus larges et la canalisation du ruisseau du Vert où se dresse le monument aux morts en perspective de la mairie.
Eglise Saint Astier à CATUS © Lot Tourisme - C. Novello-3.jpg Eglise Saint Astier à CATUS © Lot Tourisme - C. Novello-2.jpg
2 Prieuré Saint-Jean
Le prieuré Saint-Jean a été fondé dans la vallée du Vert au 11e s. par des moines bénédictins venus d'Italie. Seul subsiste aujourd'hui l'église Saint-Astier, devenue paroissiale au 17e s., et la salle capitulaire ornée de nombreux chapiteaux sculptés, qui comptent parmi les plus belles réalisations romanes du Quercy.

Des fouilles menées dans les années 1990 à l’occasion de travaux d’assainissement ont permis de mettre au jour nombre de fragments de chapiteaux du cloître roman.

Le monastère s’organisait autour du cloître : il comprenait l'église Saint-Jean (aujourd’hui Saint-Astier), une salle capitulaire surmontée du dortoir des moines, des cuisines et un réfectoire. Le cloître a été détruit lors de la guerre de Cent ans. Le chevet et la voûte de la nef ont été rebâtis à la fin du 15e s. dans un style gothique flamboyant. La salle capitulaire, actuellement sacristie, conserve des chapiteaux ornés de décors végétaux ou animaliers, ainsi que de scènes de la vie du Christ. Leur sculpture exceptionnelle s’apparente à celle de la cathédrale de Cahors et du portail de Moissac.
Eglise Saint Astier à CATUS © Lot Tourisme - C. Novello-5.jpg Eglise Saint Astier à CATUS © Lot Tourisme - C. Novello.jpg Eglise Saint Astier à CATUS © Lot Tourisme - C. Novello-2.jpg
3 Eglise paroissiale Saint-Pierre-ès-liens
Lovée dans la petite vallée du Vert, l'église dresse sur la place du village son étonnante façade asymétrique percée d’œils-de-bœuf. Ancienne possession du chapitre du Vigan, elle est construite en style roman au début du 13e s. Au départ modeste, l’édifice a connu de nombreuses phases de travaux destinées à accroître ses dimensions.

Au 17e s., le château de Gigouzac, aujourd’hui disparu, possédait une galerie le reliant à l’église. Son bas-côté nord faisait office de chapelle seigneuriale.

Les parties de maçonnerie les plus anciennes se distinguent au chevet par leur bel appareillage de pierre calcaire parfaitement taillées. La voûte du chœur a été rebâtie après la guerre de Cent Ans, en même temps que le bas-côté nord. Le retable baroque du maître-autel, par la qualité des bas-reliefs, la gestuelle et l’expression des personnages, porte la marque de l’atelier des Tournié, maîtres-sculpteurs talentueux de la 2e moitié du 17e s. installés à Gourdon.
2013_04_25_1129_Eglise de Gigouzac.jpg 2013_04_25_1128-HDR_Eglise de Gigouzac.jpg 2013_04_25_1109_Eglise de Gigouzac.jpg
4 Eglise Saint-Roch à Thédirac
Située au cœur du bourg de Thédirac, l’église Saint-Roch est un édifice roman du 12e s. remanié en partie au 15e s. Elle se distingue de loin par sa chambre forte rehaussant le chœur qui servit de refuge à la population durant la guerre de Cent Ans.

Les croisées d’ogives tombent sur des culs-de-lampe sculptés des symboles des 4 évangélistes : le taureau de Luc, le lion de Marc, l’aigle de Jean et l’ange de Matthieu.

Le retable baroque du maître-autel, en bois sculpté peint et doré, a été installé dans l’abside au 17e s., condamnant ainsi les étroites fenêtres. La Vierge et saint Jean, traités en bas relief, entourent le Christ sur la croix, tandis que de part et d’autre se trouvent les statues de saint Roch, patron des malades de la peste (un ange dévoile l’un de ses bubons), et de saint Antoine guérisseur. L’un et l’autre sont identifiables à leurs animaux : un chien portant dans sa gueule un pain, et un cochon. Deux petits retables du 18e s. occupent les chapelles Nord et Sud.
Eglise Saint-Roch à Thédirac_Cyril Novello.jpg 2013_04_25_1144_Eglise Saint-Roch à Thédirac.jpg 2013_04_25_1146_Eglise Saint-Roch à Thédirac.jpg 2013_04_25_1153_Eglise Saint-Roch à Thédirac.jpg
442 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 172 m
  • Altitude d'arrivée : 172 m
  • Altitude maximum : 378 m
  • Altitude minimum : 167 m
  • Dénivelé total positif : 442 m
  • Dénivelé total négatif : -442 m
  • Dénivelé positif maximum : 51 m
  • Dénivelé négatif maximum : -68 m
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