L'eau est une denrée rare sur le causse. Ponctué d'oeuvres d'art contemporain, ce parcours est jalonné de constructions qui témoignent de la maîtrise de l'eau par l'homme sur le causse calcaire.
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Points d'intérêt
1Grande sompe
2Mas de Fraysse
3Lac de Salamor
4La ferme des Préates
5Lac et lavoir
6Fontaine
1Grande sompe
Cette grande sompe est un remarquable témoignage du sens aigu qu'avaient les paysans de leur terrain, sachant positionner judicieusement leurs points d'eau.
Elle comporte tous les éléments nécessaires à la vie locale, c'est à dire une mare, un lavoir, un puits et un bac à usage d'abreuvoir. De plus, cette sompe a été équipée d'une pompe à ruban vers 1930.
Escamps est reconnu comme une des rares zones du causse où l'eau est abondante. La présence de nombreux puits de type bouteille, sompe, ou fontaine font l'identité de ce village. On raconte qu'autrefois les habitants des communes avoisinantes venaient s'alimenter en eau à Escamps.
Au cours de l'été 2003, les habitants ont nettoyé cette sompe et son large escalier menant à la source nommée la "chapelle".
Outre la fonction vitale des tous les points d'eau, il faut souligner leur rôle social, particulièrement important dans cet d'habitat dispersé.
2Mas de Fraysse
Sur le causse de Limogne, beaucoup de hameaux sont nommés mas.
Le mas de Fraysse se caractérise par des maisons et des fermes quercynoises, agencées de manière linéaire, le long de la petite route qui les dessert.
Au carrefour des chemins, une croix en fonte sur un socle de pierre témoigne encore de l'attachement à l'église des habitants de l'époque.
Comme partout sur le causse, les fermes regroupent les bâtiments agricoles, et la maison d'habitation orientée au sud.
Cette dernière est généralement bâtie sur une cave, et les annexes comme les granges, les étables, les citernes, et les poulaillers, s'organisent autour d'une cour protégée par de hauts murs de clôture.
L'intérêt du site réside dans la diversité du paysage dans lequel on peut voir un bel ensemble d'habitat quercynois, une couverture boisée et un important réseau de murets de pierres sèches.
Vous pouvez suivre le chemin des iris sur 100m qui vous mènera jusqu'a la ferme "Aux Senteurs du Quercy."
Ce petit lac de Salamor est de type "lac de St Namphaise". La légende raconte que l'ermite St Namphaise creusa en des temps très lointains, le premier lac dans le rocher afin que les bêtes puissent s'y abreuver.
Outre des panneaux émaillés expliquant la vie de St Namphaise, on trouve autour du lac des œuvres d'artistes locaux comme Jaco, Alain Prillard et Mickaël Langevin.
Jaco, installé à Concots, propose un "Monument reliquaire musical à la caussenarde".
Il découvre l'art du fer soudé lors d'une rétrospective des œuvres du sculpteur César. Faisant sienne cette technique, il lui imprime une grâce qui prolonge notre imaginaire.
Alain Prillard propose l'œuvre intitulée "L'eau d'un puits ancien ".
Installé Crégols, graveur, faiseur d'images, sculpteur, il développe un univers sensible et intrigant.
Mickaël Langevin, installé à Concots, propose "Golem", la sculpture d'un être mystique artificiel. Il travaille le fusain et l'argile, l'argile étant le support d'un dessin dont l'outil est le couteau.
4La ferme des Préates
Le nom de ce lieu, « Préates », est à ce jour d'origine inconnue.
On trouve ici les ruines de deux maisons, probablement à pièce unique, avec évier et cheminée. Deux familles y habitaient.
Le prieuré des Rozières étant situé à quelques centaines de mètres, il s'agissait peut-être d'habitations de journaliers, c'est à dire de personnes qui louaient leur bras tout au long de l'année.
Juste avant d'y arriver, on peut observer un joli puits dit "puits romain", creusé en bouteille, et un puits citerne qui recueille l'eau du chemin.
Dans le Quercy, il n'y a guère de paysage, où l'œil ne rencontre l'habitat. Ces deux maisons sont l'œuvre des mêmes hommes qui ont créé le paysage agraire, appris des plantes le secret du terroir, et laissé ces chemins bordés de murets en pierres.
Malgré leur lente dégradation, ces maisons attestent de signes de qualité, de résistance et du soin qu'avaient pour elles les anciennes générations.
Ces "maisons des champs", très simples, dans lesquelles on vivait à l'étroit, donnent un caractère humain au terroir auquel elles appartiennent.
5Lac et lavoir
En contrebas du village, une grande dépression, appelée doline, borde l’habitat. Pas moins de 39 puits ont été creusés dans les jardins environnants. Le lac est agrémenté d’un lavoir abrité où les femmes venaient faire leur lessive.
On y trouve l’œuvre intitulée « Les lavandières » de Charlotte Ince, artiste vivant à Grégols, et le tableau « Angles de Lumière » de Koo Stroo, peintre qui résidait à Limogne.
Charlotte Ince vit et travaille dans le Lot. Le visage et le corps sont au centre de sa réflexion.
Après des études d’architecture Koo Stroo, s'oriente vers la peinture artistique à Amsterdam. Depuis 25 ans, il pratique une abstraction avec une figuration concrète.
Sa composition des plans et l’association des couleurs se développent à l’aide de nombreuses esquisses. C'est un admirateur du fonctionnalisme du Bauhaus
6Fontaine
Cette fontaine publique était destinée à l’alimentation en eau potable des habitants. Elle est protégée par un bâti dont la facture soignée témoigne du grand intérêt que les anciens portaient à cette ressource. Au 19e s., une pompe a été ajoutée pour en améliorer l’usage.
Dans le mur jouxtant la fontaine, une niche abrite une œuvre colorée d’André Nouyrit intitulée « Présence »
André Nouyrit, peintre et sculpteur, né en 1940, a fait l’Ecole des beaux-arts à paris, fréquenté le Louvre et travaillé à Barcelone avant de revenir s'installer dans son atelier à Aujols.