Marguerite Lamothe n’a que quatorze ans, ce 16 octobre 1920, quand elle se laisse glisser, juste après son père, dans ce trou qui vient brusquement de s’ouvrir au fond de leur jardin de Rocamadour.
Ce qu’ils viennent de découvrir leur paraît merveilleux. De plus, certaines concrétions présentent la couleur et la forme des beignets de la région, traditionnellement appelés « merveilles », aussi, la grotte sera baptisée du même nom. « C’était sa vie : elle y était tout le temps », se souvient Monique, quand elle évoque sa mère, Marguerite, décédée en 1983.
Après en avoir assuré la gestion et les visites depuis 1985, Monique a passé le relais à sa propre fille Mireille.